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La ballade de Tothan

 

Il était une fois, dans un monde imaginaire un petit garçon prénommé Tothan. De petite taille,  il avait une grande tignasse et son visage était criblé de tâches de rousseur. Il était vigoureux, alerte  et rapide ; il avait un caractère enjoué et loyal. Mais il avait aussi des défauts, il était bavard et désobéissant. Tothan avait une anomalie, en effet, lorsqu’il courait, il perdait de fines gouttelettes d’énergie qui le fatiguaient et à chaque instant il pouvait s’effondrer d’épuisement.

 

Il n’aimait pas l’école et quand il le pouvait il se sauvait pour échapper à ses parents.Un jour Tothan, désobéissant une fois de plus à ses parents, partit jouer dans la forêt.

En chemin, il rencontra un mendiant qui se mourrait de faim.N’écoutant que son bon cœur il lui offrit à boire et à manger.

 

Le mendiant le remercia :

  • Merci mon bon ami, je ne peux rien te donner maintenant. Mais saches que je saurai m’en souvenir ! 

 

Tothan attendit que ce voyageur ai repris force et vigueur et lui indiqua le sentier le plus court pour retourner sur le chemin des marchands.

  • Bon voyage, Monsieur ! 

  • Merci, petit homme pour ton aide.

 

Chacun donc repartit vers son destin. Puis sans crier garde, Tothan épuisé s’effondra sur le sol et s’endormit.

 

Pendant ce temps, deux voleurs qui avaient trouvé refuge dans la forêt le trouvèrent et décidèrent de le voler :

  • Eh, regarde !  ce drôle de bonhomme il dort en plein milieu du chemin. Il est bizarre !! 

  • Vite, ne perdons pas de temps. Volons lui tous ses vêtements, ses bottes et son argent ! lui dit son compagnon de galère

 

Immédiatement,  nos deux lascars se précipitèrent sur Tothan et commencèrent à le déshabiller.

 

Mais au loin, notre voyageur rassasié revenant sur ces pas, vit ces deux manants dépouiller Tothan. Il prit, alors, son épée et vola au secours de notre ami endormi. Ce mendiant était, en fait, un chevalier qui rentrait chez lui retrouver sa famille, mais en chemin il perdit tout son argent. Ce qui fit de lui un mendiant.

 

  • Arrière manants, tu ne détrousseras pas cet enfant ! 

 

Les deux voleurs agacés, se jetèrent sur cet homme sorti de nulle part.

  •  C’est nous qui allons vous attaquer, messire le mendiant !

 

Mais le voyageur était plus souple qu’il n’en avait l’air et d’un mouvement de bras il fit claquer sa lame sur le derrière de l’un des deux.

  • Ouille ouille, ça fait mal  ouille ouille – partons, il est trop fort !

 

C’est d’ailleurs ce qui fit nos deux trouillards, qui prirent leurs jambes à leur cou.

 

A son réveil Tothan  fut surpris de revoir ce mendiant.

 

  • Petit homme, fait bien attention à toi ; il existe des voleurs de grands chemins dans cette forêt  - Tu m’as permis de m’abreuver et de ne pas mourir de faim – Et bien, j’ai payé ma dette envers toi, nous sommes quitte !

 

 

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