Tauriel

Il était une fois, une petite fée appelée Tauriel, qui vivait au Royaume des Faés. L’une des caractéristiques des fées de ce royaume est, de mesurer rarement plus de quelques dizaines de centimètres. Tauriel est fine et a fière allure. Son visage ovale est rehaussé de grands yeux verts en amande. Elle a de magnifiques cheveux couleur noisette longs et ondulés. Elle possède de grandes ailes aussi blanches et transparentes qu’un nuage. Elle est gentille, combative, prête à rendre service à tout moment. Elle est très coquette et ne s’habille qu’avec des feuilles vertes et des pétales de fleurs ramassées ici ou là. Lorsqu’elle avance, elle laisse une trainée de poussière d’or sur son passage. C’est une grande farceuse. Elle est aussi capable, de travailler dur, si on lui confie des missions. Mais surtout, elle est indisciplinée, au grand dam de ses parents.

Tauriel ne dit jamais où elle va et peut disparaître pendant des heures. Un jour, elle décide d’aller chercher quelques feuilles pour sa garde robe. Elle avait entendu dire que les arbres, à l’orée du bois, avaient de superbes feuilles bien vertes et assez grandes pour faire une robe et une jupe.

Sans rien dire à ses parents, elle décide, un beau matin, d’aller dans la forêt. Depuis tout petite, ses parents l’avait mise en garde : « Ne va pas dans la forêt où vivent des insectes plus grands que toi, qui peuvent t’avaler. »

Mais Tauriel est une tête brûlée et n’a peur de rien. Elle décide donc de tenter l’aventure.

La voila partie vers le bois qui était derrière chez elle, quérir sa nouvelle garde robe. Il faisait beau, le soleil était chaud et brillant, les oiseaux chantaient. D’un coup d’ailes elle approche l’arbre qu’elle avait repéré et sans faire attention, elle va s’engluer dans une toile d’araignée. Elle se débat mais rien n’y fait. Plus elle se débat plus elle s’englue, encore et encore ! A bout de force elle s’arrête et réfléchit.

« Comment vais-je me sortir de là ? » se dit-elle pleine de hargne.

Tout d’un coup, elle entendit un bourdonnement de plus en plus fort qui s’approchait d’elle. Elle vit alors trois frelons, d’énormes frelons qui piquaient vers elle. Inquiète, elle se débattit et leur cria :

Tauriel : « Arrêtez, vilaines bêtes. Si vous approchez je vous transforme en poussière »
Ragon, l’un des frelons : « Ah, ah ce que tu es drôle ! Comment comptes-tu t’y prendre ? Tu n’as pas ta baguette …..Ah, ah,ah ! »
Fruiton, le second frelon, s’approche et lui dit « Oh, tu me fais drôlement peur ! Bouh j’ai peur, j’ai peur ! »
Tauriel « Vous ne me faites pas peur !! Arrêtez de vous moquer de moi ! » dit-elle d’une toute petite voix
Quant au troisième frelon qui était en fait une frelonne, celle-ci s’approche de Tauriel qui tenta de lui donner des coups de pied, et lui dit « Hum, je crois bien que nous allons nous amuser et après nous allons te dévorer ! »

Tauriel se débattit dans tous les sens : « Même pas peur !» grogna t'elle -Mais Tauriel commença à s’inquiéter très sérieusement. Pourquoi n’a-t-elle pas écouté sa maman. Elle regrette d’avoir été si désobéissante.

Soudain, la toile se mit à vibrer et apparut une grande araignée. Une belle grande araignée, majestueuse, qui s’avança doucement vers Tauriel en regardant les frelons : « Aucun de vous trois ne s’approchera de ma proie. Cette petite fée s’est avancée toute seule jusque chez moi, elle est mon invitée. Je ne vous ai pas conviés à mon repas et vous demande de partir rapidement avant que je ne me fâche, foi d’araignée ! »

De mémoire, les frelons savent qu’il n’est pas bon de se frotter aux araignées et décident de laisser leur proie à cette enquiquineuse.

Aussitôt, notre escadron s’en alla, laissant notre araignée s’approcher de Tauriel et lui dire : « Ne crains rien, je ne te mangerai pas, je suis en réalité une amie de la forêt et je prends régulièrement le thé avec ta grand-mère Eléïse - Je te connais Tauriel et cette fois-ci, tu as eu beaucoup de chance. Retourne chez toi retrouver tes parents qui doivent s’inquiéter ! Et surtout, maintenant, écoute les !